Le terme "faux-bourdon" fait référence à une technique musicale développée principalement pendant la période de la Renaissance. Ce procédé consiste à harmoniser une mélodie principale avec deux voix additionnelles, souvent en parallèle et généralement à une sixte et une tierce inférieures. Le résultat est une texture harmonique riche et pleine qui a été largement utilisée dans la musique sacrée.
Voici quelques exemples de l’utilisation du faux-bourdon :
- Chants Grégoriens : Beaucoup de chants grégoriens furent réarrangés en utilisant le faux-bourdon pour leur donner une nouvelle profondeur harmonique.
- Messes de la Renaissance : Des compositeurs comme Guillaume Dufay ont exploité le faux-bourdon pour ajouter de la richesse aux parties chorales de leurs messes.
- Chansons Françaises : Certains compositeurs français ont intégré le faux-bourdon dans des chansons profanes pour créer des harmonies plus vibrantes.
- Traitement instrumental : Même à l’ère baroque, des instrumentistes comme les organistes utilisaient les principes du faux-bourdon lors de l’improvisation.
Le faux-bourdon, bien qu’ancienne, reste une technique fascinante qui illustre la créativité des compositeurs de la Renaissance.