Hémistiche

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2 lecture minimale

Signification du mot "Hémistiche"

En poésie française, un hémistiche est une moitié d’alexandrin, c’est-à-dire un vers de douze syllabes. Chaque hémistiche contient généralement six syllabes et est séparé par une pause métrique appelée césure. Cette division permet de donner du rythme et de l’harmonie au poème, facilitant sa lecture et sa récitation.

La césure joue un rôle crucial dans la structure du vers, car elle crée une pause qui met en valeur certaines portions du texte, en permettant de reposer l’esprit du lecteur ou de l’auditeur.

Exemples :

  1. Exemple 1 :

    • Vers : "Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur."
    • Hémistiches : "Le jour n’est pas plus pur" // "que le fond de mon cœur."
  2. Exemple 2 :

    • Vers : "Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire."
    • Hémistiches : "Tout m’afflige et me nuit" // "et conspire à me nuire."
  3. Exemple 3 :

    • Vers : "Je vis, je meurs : je me brûle et me noie."
    • Hémistiches : "Je vis, je meurs" // "je me brûle et me noie."

L’hémistiche permet de scander les vers en leur conférant un rythme spécifique et est un outil essentiel de la poésie française traditionnelle.

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