Le maronage en français se réfère généralement à la fuite d’esclaves africains pour échapper à la servitude dans les colonies européennes, particulièrement dans les Caraïbes et l’Amérique latine. Il s’agit d’un acte de résistance et de quête de liberté. Les esclaves en fuite, appelés "marrons", cherchaient à établir des communautés autonomes souvent situées dans des régions difficiles d’accès, comme les montagnes ou les forêts.
Exemples :
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Communautés Marronnes de Jamaïque : Les Marrons s’y sont installés pour former des sociétés indépendantes et souvent ont signé des traités de paix leur accordant un droit d’autonomie.
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Le Quilombo de Palmares au Brésil : Une célèbre communauté marronne qui a résisté aux attaques portugaises pendant près d’un siècle.
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Les Marrons de Suriname : Ces communautés ont su préserver une grande partie de leur culture d’origine, fusionnant traditions africaines et influence locale.
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Révolte de marrons en Martinique et Guadeloupe : Des soulèvements réguliers de marrons cherchant à briser leurs chaînes.
Le maronage symbolise la résistance, la résilience et le désir d’autodétermination face à l’oppression.