Le mot "paralogisme" désigne une erreur de raisonnement qui semble être logique, mais qui en réalité est fallacieuse. Contrairement au sophisme, qui est souvent employé de manière délibérée pour tromper, le paralogisme découle d’une erreur involontaire dans l’argumentation. Voici des exemples de paralogismes :
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Généralisation hâtive : Tirer une conclusion générale à partir d’un nombre insuffisant de cas.
Exemple : "Je connais deux Français qui n’aiment pas le fromage, donc les Français n’aiment pas le fromage." -
Post hoc, ergo propter hoc : Supposer qu’un événement suivi d’un autre implique que le premier est la cause du second.
Exemple : "Depuis que j’ai acheté ce porte-bonheur, je suis chanceux." -
Appel à l’autorité : Affirmer qu’une proposition est vraie juste parce qu’une personne d’autorité le dit.
Exemple : "Le président a dit que c’était vrai, donc ça doit être vrai." -
Pétition de principe : Présupposer la conclusion dans les prémisses de l’argument.
Exemple : "Dieu existe parce que la Bible le dit, et la Bible est vraie car c’est la parole de Dieu."
Ces exemples illustrent comment des erreurs de logique peuvent fausser nos conclusions sans malice intentionnelle.